Nominoë



Né aux alentours de l'an 800, comte de Vannes à partir de juillet 819, Nominoë est désigné missus imperatoris de Louis le Pieux et ducatus ipsius gentis des Bretons à partir de 831.

À la mort de ce dernier, en 840, il soutient dans un premier temps Charles le Chauve, puis entre en rébellion ouverte contre l'administration franque. Dans sa volonté d'assurer l'autonomie de la Bretagne face au royaume franc, il s'allie avec Lambert II de Nantes, fils du précédent comte de Nantes mais non-confirmé dans cette charge par Charles le Chauve..

Battu trois fois par les Vikings, Nominoë doit traiter avec eux pour qu'ils s'éloignent de Bretagne. Deux ans après, il s'empare d'Angers et des pays voisins. A cause de la défection de Lambert II de Nantes, il annexe ensuite Nantes et Rennes en 850.

Nominoë meurt en campagne, le 7 mars 851 près de Vendôme, après avoir conquis le Maine et l'Anjou.

Par sa politique et ses victoires, Nominoë donna à la Bretagne son unité géographique, des institutions durables et une indépendance qui allait perdurer, avec des hauts et des bas, jusqu'en 1532.

C'est pour cela que NOMINOE, premier Roi de Bretagne, a bien mérité le titre de "TAD AR VRO", Père de la patrie que lui ont donné les historiens du siècle passé.



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Commentaires (1)

1. Yann-Ber TILLENON (site web) 31/08/2008

La persistance passive est à comprendre à travers la désarticulation dont a souffert très tôt la société bretonne.

L'Internationale des Nobles rompt l'unité du peuple breton et entraîne la dégradation de la civilisation bretonne, laquelle est réduite à un sommeil de plusieurs siècles.

Bilan de la persistance passive :

Aujourd'hui le tableau de la civilisation populaire breton¬ne est celui d'une profonde aliénation sociale, politique, culturelle, économique. En Bretagne, la désarticulation de la société est antérieure à la Révolution Industrielle.

La conservation intentionnelle, non cohérente, non ordonnée à une finalité politique est à comprendre corn. me une réaction inadaptée à la désarticulation sociale, culturelle, économique et politique du peuple breton.

C'est par centaines qu'on peut citer les tentatives de résistance des Bretons à l'assimilation politique, économique, sociale et culturelle.

Constat d'échec du conservatisme :

À la fin du Moyen Age, quand s'unifient les nations, la noblesse bretonnes suit le courant français, mais non l'exemple français. Au moment de la Révolution Industrielle, la bourgeoisie bretonne se livre au capitalisme français. L'incohérence entre les besoins réels du peuple breton et les objectifs de son activité dans le cadre français.

http://www.kervreizh.eu/index.php?id=206

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