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Les Glénan

 

 

L'archipel des Glénan, localement appelé les Glénan est un archipel breton situé à environ 10 milles marins au sud de Fouesnant, dans le Finistère.


L'archipel de Glénan se composant de neuf îles principales et d'un grand nombre d'îlots, sa superficie est difficilement calculable de même que sa population qui n'est plus que temporaire.

L'archipel a parfois été décrit comme «un aperçu de Tahiti en Bretagne Sud». Il est célèbre pour la clarté des eaux de La Chambre, zone protégée par le «cercle des Glénan», souvent comparée à un lagon. Cet espace s'étend entre les îles Saint-Nicolas, Drénec, Bananec et Cigogne, et sert de zone de mouillage aux plaisanciers.

Lors des grandes marées, la Chambre peut être traversée à pied et devient le paradis des pêcheurs à pied qui ramassent ormeaux et palourdes sous la surveillance de la gendarmerie maritime.

On retrouve des sépultures préhistoriques sur l'Île du Loc'h.

Les îles ont été occupées à l'époque gallo-romaine, comme en attestent les amphores et autres traces retrouvées sur l'Île aux Moutons.

Le roi Gradlon aurait donné les îles de l'archipel aux moines de Saint-Gildas-de-Rhuys ; ils en revendiquent la propriété depuis l'an 399. C'est sans doute Saint Tudy, fondateur du monastère de Loctudy qui évangélisa ces îles.

Au XIIIè siècle un prieuré a été édifié sur Saint-Nicolas, donnant ainsi le nom du saint très vénéré par les marins au Moyen âge.

Les îles furent aussi, dès le XVIIè siècle, le refuge des pirates qui contrôlaient le trafic maritime. Elles étaient déjà occupés en permanence par des pêcheurs et des fermier de HOUAT

 

 

 

Iles composant l'archipel :


Saint-Nicolas, est l'île principale. On y trouve un important vivier construit en 1872 par le baron Fortuné Halna du Fretay, deux restaurants et plusieurs maisons construites dans les années 1960, utilisées comme résidences d'été. Les derniers habitants permanents ont quitté l'île au début des années 1960.

Le Centre International de Plongée des Glénan y est installé depuis 1959, d'abord dans l'ancienne ferme et actuellement dans un bâtiment appartenant au Conseil général du Finistère.

Une partie de l'île est classée depuis 1974 en réserve naturelle, la plus petite de France (1,5 ha), pour protéger le Narcisse des Glénan, plante endémique de l'archipel.



Ile de Bananec. Elle est est reliée à Saint-Nicolas par un cordon de sable, un tombolo, découvrant à marée basse. L'école de voile (Les Glénans), propriétaire de l'île, y a construit un bâtiment moderne dans les années 60.



L'île du Loc'h, avec une ancienne ferme et un étang d'eau saumâtre, est la propriété de la famille Bolloré. C'est la plus grande en superficie.

Le baron Fortuné Halna du Fretay tenta l'exploitation d'une pisciculture dans cet étang. Il modernisa également les techniques de brûlage du goémon en faisant construire un véritable four d'usine en 1874. Ce four servait à brûler du goémon dans le but d'obtenir de la soude, produit entrant dans la fabrication du verre. Il est surmonté d'une haute cheminée qui est encore debout ; elle sert maintenant d'amer.



Située à l'est de l'archipel, l'île de Penfret abrite un phare ainsi que le sémaphore de l'archipel. L'école de voile les glénans est propriétaire de la presque totalité de l'île depuis 1952. Elle est locataire du sémaphore depuis 1964.

L'Etat est propriétaire du phare et de ses abords, du sémaphore et de l'ancienne maison des gardiens de phare. Le Conservatoire du Littoral est en passe de racheter le sémaphore et la maison des gardiens. Les Glénans, après avoir restauré la ferme au début des années 50, ont bâti quelques bâtiments entre 1955 et 1965.



Ile Cigogne. Le nom de Cigogne viendrait non pas de l'oiseau, mais de la forme de l'île: "seiz kogn" signifie "sept coins" en breton.

L'île Cigogne, au centre de l'archipel est reconnaissable à son Fort, construit à partir de 1756 pour interdire le mouillage de la Chambre aux corsaires anglais. Il a logé jusqu'à 80 soldats.

Propriété de l'État, il est loué à l'école de voile. Une tour y sert aussi d'amer.



L'île de Drénec, au sud de Saint-Nicolas, abrite une ancienne ferme restaurée par l'école de voile. Propriété du Conservatoire du Littoral, Les Glénans en sont locataire depuis 1952.



Ile de Brunec. Ce petit îlot de Brunec, au nord de Saint-Nicolas, est surnommé la prison, peut-être parce qu'un jour, au XVIIIè siècle, les Anglais qui occupaient Penfret y débarquèrent des pêcheurs de Concarneau accusés de transporter des vivres pour la garnison française de Fort Cigogne.

L'île est devenue propriété du Conservatoire du Littoral. On y trouve une villa des années 1960, en cours de démolition au printemps 2008.



Ile Guéotec. Cette île, au sud-ouest de Penfret, servait de pâturage aux fermiers de Penfret. Elle est dotée d'une tour servant d'amer.



Ile de Quignénec. Se situant à l'ouest du Loc'h, elle est formée de trois îlots, avec une petit bâtiment en ruine, cabane de goémonier ou ancienne petite ferme.



Ile aux mouton. On rattache aussi à l'archipel l'île aux Moutons qui se situe à mi-chemin entre la côte et l'archipel.

Un phare y est installé depuis 1879.

L'île est désormais une réserve ornithologique où nichent deux espèces de sternes : sterne pierregarin et sterne caugek. Une grande zone qui sert de nichoir aux sternes est donc interdite au public.

Des fouilles archéologiques y ont été effectuées, montrant une présence de l'Homme au néolithique et à l'époque gauloise.

 

 

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